Entre 2002 et 2007, un total de 257 espèces a été enregistré. 69 d'entre elles peuvent compléter la liste de 240 espèces établie par Dowsett-Lemaire (1997), à laquelle s'ajoutent deux espèces supplémentaires données par Bailey et al. (1996), ce qui représente un total de 311 espèces enregistrées pour les Réserves de Léfini et Lésio-Louna. Quatre espèces sont rapportées pour la première fois au Congo (Barbican du Miombo, Petit Barbu à front jaune, Barbican de Sladen et Aigle martial).

    Cliquez pour agrandir l'imageLes 311 espèces enregistrées pour les deux réserves représentent 63 familles différentes. Les familles les plus riches en espèces dans les réserves sont Sylviidae (23 espèces) et Accipitridae (19 espèces), suivies de Nectarinidae (16), Estrilidae (16) et Ploceidae (15). Le statut de nombreuses espèces demeure incertain, mais parmi les 311 espèces, au moins 212 sont résidentes, et 30 à 45 autres pourraient l'être. 20 à 25 sont des espèces migratrices du Paléarctique, et probablement 4 à 15 sont des espèces migratrices du continent africain. Environ 10 espèces sont de rares visiteurs.

    L'espèce la plus communément observée est le Bulbul des jardins. Quatre autres espèces ont également été enregistrées très régulièrement : Martinet noir, Hirondelle à collier, Tourtelette améthystine et Guêpier d'Europe.
    638 oiseaux ont été pris au filet durant la période d'échantillonnage, représentant 86 espèces différentes, comprenant un pipit pour lequel l'identification spécifique requiert confirmation, et deux souimangas non identifiés. L'espèce la plus fréquemment prise au filet était de loin le Bulbul verdâtre (26,6% de toutes les captures), suivi du Souimanga olivâtre de l'Ouest (9%) et du Bulbul des jardins (5,9%). Le Bulbul verdâtre et le Souimanga olivâtre de l'Ouest étaient également les espèces les plus fréquemment prises au filet en forêt, suivis des Bulbul jaunelore, Cossyphe à calotte rousse, Pririt châtain, Sénégali (ou Grosbec) sanguin et Gobemouche à sourcils blancs. En savane, les espèces les plus fréquemment capturées étaient les Tisserin noir, Beaumarquet à dos jaune, Guêpier à collier bleu, Traquet commandeur, Moineau bridé, Souimanga améthyste et Euplecte à dos d'or
    Tant la découverte d'espèces de savanes arbustives d'Afrique méridionale, telles le Barbican du Miombo, que celle d'espèces de forêt humide d'Afrique centrale, telles le Barbican de Sladen, abondent dans le sens de la catégorisation par Dowsett-Lemaire (2001) des Plateaux Bateke comme partie de la zone de transition Guinéo-Congolienne/Zambézienne de White (1983). Le mélange de ces deux majeures avifaunes africaines sur les Plateaux résulte en une communauté aviaire hautement diversifiée, bien que la richesse générale en espèces soit pauvre en comparaison avec d'autres sites du Congo abritant des avifaunes forestières beaucoup plus complètes.
    Par conséquent, dans une optique de conservation, l'avifaune de savane des deux réserves présente une valeur plus élevée que celle de forêt. Comme partout ailleurs sur les Plateaux Bateke, les réserves sont un refuge important pour les Tisserin à menton noir, Francolin de Finsch et Traquet du Congo. Toujours en matière de conservation, parmi d'autres espèces intéressantes, l'observation unique d'une Hirondelle de Brazza, seulement la cinquième donnée publiée pour le Congo, suggère que l'espèce visite les deux réserves en-dehors de sa période de reproduction. Le Guêpier à tête noire, l'une des plus grandes espèces de la famille et peut-être la plus rare, est relativement commun. Il se reproduit dans des trous creusés à même le sol sableux des lisières de la forêt-galerie. A part la chasse au gibier, les menaces majeures pesant sur les oiseaux des réserves semblent être le brûlage excessif des zones savanicoles, souvent quatre ou cinq fois par an, et la déforestation des falaises le long de la limite orientale de la Réserve Lesio-Louna pour la production de charbon de bois et les plantations.
    Les Réserves Lesio-Louna et Lefini n'abritent pas une communauté aviaire particulièrement riche en espèces, et les visiteurs sont souvent surpris par l'apparente absence d'une avifaune bruyante et visible. Cependant, avec temps et effort, les réserves peuvent permettre à un ornithologue enthousiaste d'entrevoir une diversité satisfaisante et unique d'espèces forestières et savanicoles, comprenant notamment de grandes espèces de savanes telles l'Outarde à ventre noir et l'Outarde du Sénégal, des espèces endémiques des savanes d'Afrique centrale telles les Traquet du Congo, Francolin de Finsch et Tisserin à menton noir, des spécialités rarement observées telles les Guêpier à tête noire et Barbican de Sladen, des favoris des forêts tels le Perroquet gris et des espèces variées de calaos et touracos, une mine de martin-pêcheurs, barbicans, petits barbus, souimangas, euplectes ou tisserins, sans oublier le spectacle extraordinaire de la migration annuelle de milliers de Cigognes d'Abdim entre février et mai.
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